Mais, dites-moi comment peut-on compter les âges,
Mettre ce chiffre 3, étrange sur vos fronts ?
N'est pas vieux qui le veut, pas jeune qui le souhaite
Chacun subit son sort au hasard du destin
Sur les routes de vie, pas de ligne parfaite
Si ce n'est quelque part, un être qui tend la main
Oui, sur ce dur chemin tout hérissé d'épines
Tendu de fondrières ou vous pouviez tomber
Vous avez pu parfois, admirer l'églantine
Et voler au destin quelques félicités
Pourtant rien ne fut simple et rien ne fut facile
Même si maintenant vous paraissez tranquilles
Que d'espoirs déçus, que de rêves échappés
Que de moissons perdues, que de journées passées
Vous qui avez beaucoup encore a nous apprendre
Que vous soyez d'ici ou bien venant d'ailleurs
Vous avez dans les yeux une lumière tendre
Qui scintille et qui a, sa place dans nos cours.